XIOTIS & ZIOKOS

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La deuxième dimension du temps

Les univers sont des instants dont la dimension est proportionnelle à ce qu’il contient. Dans cette dimension où tout semble figé, il existe pourtant des forces d’attraction entre les objets qui y résident. Ces forces sont provoquées par les objets eux-mêmes, guidées parfois par des idées émises, et à chaque passage d’un univers à l’autre il est observé que certains objets se rapprochent. Ceci laisse à penser que l’instant n’est pas figé, et qu’il est possible de faire glisser des objets au sein d’un même univers.

L’eau est un vecteur de communication

Dans son incroyable cycle sur terre, l’eau passe par plusieurs états , traverse d’innombrables éléments, et va jusqu’à constituer la plus grande partie du corps humain. Au cours de son voyage, à l’image des insectes qui pollénisent les fleurs, l’eau se charge d’éléments qu’elle distribue au gré des besoins. Tout ce qui n’est pas mesurable ni quantifiable chez l’homme, comme ses idées, son âme, est présent dans l’eau. Là où l’eau coule, la vie, telle que nous la concevons, apparait, et les idées se transmettent.

Le végétal est le miroir de l’âme.

L’idée est à l’image de la naissance d’un arbre. Les racines se nourrissent de besoins qui se manifestent. En surface la pensée habite son tronc et fait pousser la branche vers laquelle une ou plusieurs réalisations se produiront. Les feuilles, les fleurs et les fruits sont les solutions apportées aux problèmes dont se nourrissent les racines. La pensée reste prisonnière de son arbre et influencée par des éléments extérieures, l’ensoleillement, le vent, ou encore la pluie.

Réflexion

Pas facile d’imaginer en tant qu’humain que l’idée ne lui appartient pas. Est-il pour autant dépourvu de moyen de réfléchir ? Oui et non, à l’image du monde végétal, qu’il sous-estime le plus souvent, il n’est qu’un récepteur, mais face à une situation particulière, en fonction de son vécu et son environnement, il saura décider seule des actions à mener. Il lui est donc pour l’instant impossible de dépasser le cadre de ses pensées, aussi imaginatif soit-il, pour se projeter dans un autre univers. Alors d’où l’idée peut-elle bien venir, existe-t-il une source émettrice ?

L’idée

L’idée est une chose (xiotis) si particulière, qu’elle peut s’affranchir de la notion de temps, résider dans un esprit, être partagée, se multiplier et muter à volonté pour donner ainsi naissance à d’autres idées. Elle est aussi le point de départ de tout xiotis.

Petite histoire

C’est l’histoire d’une idée, une petite chose qui a traversé les époques, une idée intemporelle, arrivée là certainement en raison de son mode de diffusion aléatoire et fragile.

Cette idée est née bien avant la création de l’univers, du moins celui qu’on connaît. Elle a donc été le témoin voire peut-être même à l’origine de la création du monde tel qu’il existe aujourd’hui.

Elle habite à l’heure actuelle un esprit humain qui comme pour démystifier son existence et son influence, décide de la nommer iu.

Fait divers

Un enfant perd connaissance après avoir heurté de la tête un arbre. Il est transporté d’urgence à l’hôpital, mais l’avis des médecins est réservé.

Imaginaire ou réalité

Les dernières images reçues par l’enfant avant l’accident sont, l’arrivée trop rapide sur un arbre en sortie de virage, une poignée de vélo pointée vers le ciel, puis le voile noir.

Il n’aurait jamais imaginé à partir de cet instant comprendre de façon aussi soudaine le monde des ziokos et des xiotis. La lumière revient, un océan d’étoiles brille dans les yeux de l’enfant. Mais le temps s’est arrêté, son esprit commence à vagabonder, de façon encore maladroite, au gré de sa pensée.

Mais très vite une peur panique l’envahi ou est-il, a-t-il mal, il va être en retard, puis plus rien, juste le souvenir d’une émotion du monde réelle. Il se sent bien, libre de penser, voir, sentir mais ne retrouve plus la notion du contact et du touché. Il existe donc, mais pas vivant. Il comprend alors du haut de son trop court vécu qu’il est constitué de plusieurs choses, et s’il y en a actuellement en sommeil, d’autres fonctionnent encore de façon surprenante. Que va-t-il faire avec cela ? Quelle est l’urgence, guérir ou avant de revenir à lui explorer tout le potentiel de ces nouvelles choses ?

La vanité de l’homme

L’homme s’estime intelligent, évolué, et plus fort que la nature. Il n’est qu’une chose, capable de faits de son niveau, et emprisonné dans les univers successifs qu’il traverse. Pour l’instant, car il est un des seul ziokos capable d’interagir entre les univers et comprendre, s’il en avait l’humilité, comment se réalise un fait : le xiotis.

La mémoire des cailloux.

Quelle perception a-t-on d’un simple caillou trainant par terre, et que savons nous de son histoire ? Peut-on le considérer gros, petits, ronds, plats, rouges, blancs ou noirs ? Tout dépend de qui le regarde, et du lieu à partir duquel il est observé. De sa constitution atomique à la définition vu par l’œil humain, ce simple caillou voit s’intercaler une multitude d’univers, dans lesquels à chaque étape de sa formation, le caillou représente un nouvel objet. Une seconde du temps de notre système solaire constitue à lui seul un univers, peuplés d’objets sans passé, ni avenir. Ziokos l’objet, ou la chose, est donc un élément d’univers, dans lequel le temps n’existe pas, mais qui peut prendre une trajectoire par empilement successif d’univers, et se voir attribué par l’œil puis le cerveau humain un passé.

Tout ce qu’on a écrit sur l’origine des temps est faux !

Tout ce qu’on a écrit sur l’origine des temps est faux !
Tout ce qu’on a pu étudier sur la mesure du temps n’est qu’un prétexte.
Le temps n’existe pas, la vie et la mort par conséquent, non plus.

Tout ce qui existe ne sont que les faits, et les choses.

Xiotis pour les faits et ziokos pour les choses, peuvent tout expliquer.

Ils vivent dans des univers qui se créent, se transforment, se superposent, et ne meurent jamais.

Chercher à comprendre ce que l’on croit savoir de la vie c’est omettre l’existence de cette grande alchimie qui transforme l’idée en pensée, puis en réalisation.